monaco troyes estac marseille paris

Monaco : Warmuz - Modesto, Cubilier ( Dos Santos 67' ), Veigneau, Schillaci - Givet, Gapke ( Meriem 81' ), Perez, Plasil ( Bernardi 71' )- Vieri, Di Vaio. Entr : Francesco Guidolin

ESTAC : Le Crom - Montéro, Boucansaud ( Dujeux 87' ), Faye, Paisley - Amzine, Nivet, Tourenne, Matuidi ( Boskovic 61' )- Grax, Enza Yamissi ( Faivre 80' ). Entr : Jean Marc Furlan

Après trois défaites consécutives, il était impératif pour l'Estac de prendre au moins un point à Monaco, mission qui semblait pour le moins difficile en voyant le duo offensif aligné par Guidolin (Di Vaio - Vieri). L'Estac jouait crânement sa chance dès les premières minutes mais était rapidement refroidie par Vieri qui après un quart de jeu, suite à un coup franc de Di Vaio, profitait d'une erreur de Le Crom pour envoyer le ballon au fond de son but. Cela n'inhibait pas les ardeurs troyennes puisque les Aubois tentaient de se procurer un maximum d'occasions mais se heurtaient à une défense monégasque bien regroupée et frissonnaient lors des contres emmenés par le tandem offensif italien. A la mi-temps, on retenait les frappes de Vieri (30e) non cadrée, et de l'autre côté celle de Matuidi (41e) qui connut le même sort.
En seconde période, la pression troyenne s'accentua et fut récompensée par Enza à la 64ème minute qui profitait d'un superbe décalage de Nivet pour égaliser d'une frappe qui passait entre les jambes de Warmuz. Cinq minutes avant, Le Crom crochetait Vieri à l'entrée de sa surface. Heureusement, il se rachetait aussitôt en arrêtant le penalty de Di Vaio. Après l'égalisation, le manque de réussite des Monégasques profitait à nouveau aux Troyens puisque Vieri frappait sur la transversale à la 66ème minute, puis Bernardi était expulsé (sévèrement) par M. Garibian à la 73ème minute suite à une altercation avec Benjamin Nivet. Les quinze dernières minutes consistèrent en un attaque-défense qui aurait pu tourner aussi bien en faveur des Troyens que des Monégasques. Finalement le score en resta là en dépit des tentatives très chaudes de Di Vaio (75e), Vieri (79e, 90e) ou Enza côté troyen (80e).

Francesco GUIDOLIN : « C’est un moment difficile pour nous. Nous avions le match en main, en ayant la possibilité de le tuer sur penalty et d’autres occasions. Mais il était ensuite difficile de gagner à 10 contre 11… même si nous avons eu des possibilités. Sur les opportunités de Vieri et Di Vaio, nous avons été malchanceux. Le penalty manqué et l’expulsion de Bernardi ont redonné du courage à notre adversaire. Nous devons inverser cette spirale négative, changer les choses et travailler encore. Si nous avions gagné, nous serions revenus à quatre points de la troisième place. Ce résultat est inquiétant car nous avons fait un bon match, nous avions la possibilité de le remporter tranquillement. Les changements et la disposition des joueurs opérés ne sont pas un alibi. Nous avons des joueurs fatigués, il fallait les faire souffler et donner la possibilité à d’autres de jouer. Nous devons faire preuve de plus de cynisme par moment. C’est la clé de la réussite. Le premier frappeur de penalty est Vieri, le deuxième Marco Di Vaio. Bobo a eu un geste de générosité pour Marco, mais dans ces moments il faut procéder différemment. Il était important pour Marco de marquer un but mais pas pour moi. Pour un joueur qui en a marqué beaucoup, un but de plus n’allait pas changer sa carrière. Il faudra procéder différemment la prochaine fois. Le point le plus négatif reste l’expulsion de Bernardi. »

Jean-Marc FURLAN : « C'est une bonne performance. Après trois défaites consécutives, il est toujours difficile de retrouver la confiance. En plus, on avait en face un adversaire qui venait de subir un revers. On a pris un but rapidement mais on a su faire face et on a eu la possession du ballon assez souvent. Les joueurs se sont bien exprimés. C'est vrai que le penalty est un tournant mais on avait des opportunités de faire la différence. Le match à Paris nous avait pénalisés quelques semaines. J'espère que ça va nous relancer. »