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L'Estac a empoché son premier point en quatre journées face au Racing Club de Strasbourg, pour ce match de bas de tableau entre le 17ème et le 19ème du championnat. Les Alsaciens, qui n'avaient pas la moindre victoire à leur actif, se montrèrent dangereux dès le début du match et sollicitèrent à de nombreuses reprises Ronan Le Crom. Les répliques troyennes menées par Grax (10e) et Amzine (14e) n’effrayèrent pas les visiteurs dont le pressing obligea les Troyens à produire beaucoup de déchet technique. La domination des Strasbourgeois se concrétisa par de multiples occasions, par Alexander Farnerud notamment, qui à la 43ème minute finit par ouvrir le score. Cinq minutes plus tard, les joueurs troyens rentraient au vestiaire sous les sifflets d’une partie du public, manifestement peu séduite par la prestation du onze aubois.

Pour entamer la deuxième période, Jean-Marc Furlan choisit de faire entrer Jaziri à la place de Dallet. L’international tunisien se fit remarquer d’entrée en transmettant à Grax une balle qu’il ne put contrôler. Les Troyens, incontestablement plus incisifs, se firent tout de même quelques frayeurs notamment quand Alexander Farnerud manqua par deux fois la balle de 2-0, jusqu’à ce que Jaziri, lancé en profondeur n’égalise d’une très belle frappe du gauche. C’est une Estac libérée qui reprit alors le jeu à son compte, poussée par le public troyen enfin acquis à sa cause. Une réaction un peu tardive puisque Mr Sars siffla la fin du match sur un score nul qui n’arrange réellement aucune des deux équipes.

Au delà du résultat, ce point a quand même le mérite d’achever une série de trois matches perdus et probablement de redonner confiance aux joueurs troyens, dont le calendrier n’est guère idéal puisqu’ils rencontreront les formations auxerroise, lensoise et bordelaise, toutes très bien classées.

Les joueurs :

Ronan Le Crom, fidèle à lui-même, a bien assuré son rôle de dernier rempart. Devant lui, la charnière inédite Stephen Drouin – Florian Boucansaud a montré de belles choses bien que débordée à certain moments, tandis que Juan Luis Montero a retrouvé son rendement habituel après quelques matches en demi-teinte. A gauche, Ibrahima Faye semble monter en puissance, tout comme Blaise Matuidi, encore en four et au moulin. A ses côtés, Carl Tourenne et Gharib Amzine n’ont pas vraiment convaincu même si leur apport offensif fut appréciable. Ils furent remplacés par Ibrahima Bangoura et Branko Boskovic, qui apportèrent un peu de punch en deuxième mi-temps, épaulant le meneur de jeu Benjamin Nivet qui peine toujours autant à trouver des espaces. Aux avant-postes, Sébastien Grax confirme sa forme actuelle en apportant sa détermination et sa technique, au même titre que Zied Jaziri, auteur de l’égalisation, entré en jeu à la 45ème minute en lieu et place de Sébastien Dallet, moins en vue que d’habitude.