Coupe de France - 7ème tour - Samedi 21 décembre 1991

ESTAC - Louhans Cuiseaux ( D2 ) : 3 - 0

Conforme à un véritable match de coupe, les débats démarraient tambour battant si bien que Délibasic, bien servi par Laigneau, était le premier à inquiéter la défense louhannaise, après seulement 2 minutes de jeu. D'ailleurs un tir de Lefevre confirmait dans la foulée les bonnes dispositions de l'ATAC. Surpris par ces petites alertes successives, les joueurs de Le Lamer resseraient alors les rangs et pressaient à leur tour leurs adversaires. Et le moins que l'on puisse dire est que cette réaction allait porter ses fruits. Tout d'abord sur une belle action à une touche de balle, Tourany, le capitaine bressan, héritait du ballon dans la surface mais se faisait croicheter par Aussemes. Ce qui poussait l'arbitre à siffler un ..... coup franc en faveur de l'ATAC ( 8' ). Curieux !!! Toujours est-il que le club de Saone et Loire accenbtuait son pressing. Après une tête de Philippon ( 12' ), le gardien Dehon était obligé de sortir avec beaucoup d'à propos, à deux reprises, devant Tournay ( 18' ), puis Hoffer ( 19' ). Entre temps un centre aérien de Thomas trouvait Warmuz, mais ce dernier, trop court et certainement géné par le vent contraire, n'avait d'autre solution que de repousser tant bien que mal le ballon sur Dewinter, mais en vain ( 15' ). Cela prouvait que les troyens ne déméritaient aucunement. Pour preuve, l'action la plus dangereuse de ce début de match était à mettre à l'actif de nos troyens. En effet, à la 26' minute, Delibasic profitait d'unmagnifique centre pour placer un bon coup de tête. Warmuz sortait le grand le jeu en évitant le pire d'une belle claquette. Le gariden titulaire de l'équipe de France espoir suscitait d'ailleurs les appludissements du public du stade de l'Aube. A ce rythme là, il fallait s'attendre à ce que l'une des deux équipes ouvre le score. Pour le plus grand bonheur des fidèles du labourat, c'est l'ATAC qui allait avoir cet honneur. Consécutivement à un tir terrible de Lefevre sur la barre, le ballon revenait en jeu, il s'ensuivait un cafouillage devant le but de Warmuz. Un cafouillage dont bénéficiait l'inévitable Delibasic ( 34' ) dans une ambiance que l'on devine aisément. Libérés par ce but, les aubois allaient alors controlés les débats jusqu'à la 44' minute. Effectivement, dans les secondes précédants la pause, Girardot décochait une véritable frappe de mule qui voyait Dehon s'y reprendre à deux fois pour capter le cuir. A la reprise, on pouvait légétimement s'attendre les visiteurs prendre le jeu à leur compte. Il n'en fut rien car Delibasicencore lui donnait le ton à cette seconde période ( 54' ). Mieux l'ATAC persistait et à l'heure de jeu, Dewynter adressait en proifondeur un balloon millimétré en direction de N'Gombé. Tellement pressant le zaïrois de l'ATAC contraignait un défenseur bressan à sauver en catastrophe, le ballon frôlant le montant droit de Warmuz. Quelques minutes c'était au tour de Delibasic, bien servi par Laigneau, d'alerter la défense de Louhans mais le buteur yougoslave écrasait quelque peu se reprise de volée ( 63' ). Dès lors, Louhans sortait de sa réserve et comme l'ATAC ne lachait rien, les actions allaient fleurir aux quatre coins du terrain. La meilleur illustration de ses propos était l'action de cette 67' minute. Sur un tir de Philippon, le ballon était boxé des deux poings par Dehon en corner. Ce dernier, mal tiré, profitait aux troyens, qui, en contre étaient à deux doigts d'agraver le score gr¨ce au duo Dewynter-N'Gombé. Si l'ATAC maintenait le rythme, Louhans de son coté allait marquer le pas. Ce n'était pas pour déplaire à Aussems et à ses partenaires. Ces dernier allaient d'ailleurs obtenir à juste titre la récompense de tous leurs efforts à la 83' minute. A ce moemtn de la partie, Vandeputte commettait une énorme erreur, le ballon lui passant sous le pied, ce dont pprofitait Delibasic pour tirer au but. Warmuz repoussait tant bien que mal et finalement Dewynter, placer un embuscade, ne se faisait pas prier pourplacer le ballon au fond. A 2-0 la messe était dite. Visiblement, les louhannais n'étaient plus en mesure de répondre physiquement. Par contre, l'ATAC possédait encore beaucoup de ressource au point de finir en feu d'artifice cette rencontre. On jouait les dernières secondes de la partie quand Laigneau, désaxé sur le coté droit de la surface, adressait une frappe sèche que Warmuz relachait. Cette balle n'était pas perdu par tout le monde car Delibasci, encore lui, se trouvait à point nommé pour inscrire le troisième but troyen et clore une fantastique soirée de coupe.