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Championnat - 6ème journée - Mercredi 6 septembre 2000

ESTAC - Paris : 5 - 3

Rarement un match était parti aussi vite au Stade de l'Aube. Rarement aussi l'ESTAC avait marqué rapidement. Quarante secondes de jeu et le déboulé d'Hamed était anéanti irrégulièrement par Casagrande. L'arbitre n'hésitait pas un seul instant et désignait le point de pénalty. Djukic évacuait la pression et transformait le pénalty. La réplique parisienne ne tardait pas. Une reprise de la tête d'Anelka sur un coup franc de Robert était détourné sur son poteau par Heurtebis. Il en fallait un peu plus au onze troyen troyen pour trembler. Arpinon réclamait même un nouveau pénalty pour s'être fait accrocher par Distin. Puis il s'ensuivait une main mise des visiteurs. Mais Jezierski et ses partenaires tenaient bon jusqu'au trente metres. Et se permettaient même quelques contres. Mais au terme d'une percée coté gauche, Robert ajustait Heurtebis d'un gauche terrible pour l'égalisation. Ne se contentant pas de ce 1-1, Paris maintenait la pression. Christian et Anelka donnaient du fil à retordre à l'arrière garde auboise. La frappe de Christian était détourné en corner par Heurtebis. Dans la foulée, l'arbitre accordait un coup franc indirect généreux, source de nombreux palabres, aux visiteurs dans la surface . Robert transperçait le mur pour donner l'avantage aux siens 2-1. Jbari, Arpinon et Djukic ne parvenaient pas à renverser la vapeur avant la pause. A la reprise, nouvelle entame fructueuse pour l'ESTAC. Sur un coup franc direct des vingt metres, Rothen mystifiait Casagrande. Okocha et Anelka battaient le rappel. En vain, Mendy fauchait Goussé dans la surface pour le second pénalty troyen transformé cette fois par Arpinon. Puis l'ESTAC vivait trois minutes de folie quand Robert détournait dans son propre but un centre de Jezierski avant que Djukic ne trompe la vigilance de Casagrande. Incroyable mais vrai ! La réduction du score ne changeait rien. Les hommes de Perrin géraient admirablement bien le dernier quart d'heure et pouvaient légitimement lévés les bras au coup de sifflet final. L'ESTAC venait de signer l'exploit de la journée face une formation parisienne qui ne s'attendait pas à un tel coup d'éclat.