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Coupe de France - 1/16 finales - Samedi 8 février 1997

Rennes - ATAC : 0 - 1

La détemrination, l'ATAC l'avait à coup sûr au moment du coup d'envoi. Un échange entre Maufroy et De La Quintini, suivi d'une balle en profondeur de Laquait en direction de Merdy, démontraient les intentions troyennes. "il faut surtout tenir le premier quart d'heure". Un débordement d'André contré par Bradja permettait à l'ATAC de se rassurer. " jouer plus vite" lançait un supporter rennais. Les bretons n'ont pas entendu le message. Tant et si bien que Merdy obligeait Pandurovic à écarter le danger au pied hors de sa surface. En ne laissant que Guivarc'h devant quand ils avaient perdu le ballon, les locaux n'étaient pas si rassurant que ça. Pour sa part, l'ATAC livrait un début de match parfait. Le centre de Maufroy pour la tête de Merdy obligeait le public de la route de Lorient à retenir son souffle. Une nouvelle fois Jezierski ne se privait pas pour servir De La Quintini. Guivarc'h de son coté obtenait le premier corner de la partie. A partir de cet instant l'ATAC allait subir, concédant plusieurs corners. Après un une-deux avec Guivarc'h, Huard fut bien près d'ouvrir le score. Seul face à Dehon, le milieu rennais croisait trop sa frappe. "Montez, montez" hurlait Perrin. Un peu acculée, l'ATAC avait du mal à maintenir son pressing du début de match. Sur un centre, André tentait une reprise acrobatique. De son coté Laquait tentait une reprise du gauche. Les débats étaient équilibrés. A deux reprise, Guivarc'h semait le trouble. Tout d'abord sur une reprise trop croisée après un service de Rekdal et sur un démarrage tout en puissance obligeant Dehon à sortir dans ses pieds. Une tête piquée mais pas assez puissante sur un centre de Jezierski permettait à l'ATAC de se faire respecter. Deux tirs d'André et un petit numéro de Wiltord donnaient du fil à retordre aux aubois. L'ATAC répliquait par une belle combinaison entre Merdy, Maufroy et Jezierski. La fin de cette première période restait nettement à l'avantage des hommes de Colleu. Les têtes de Lassissi et Carteron passaient à coté du cadre. Le public rennais jugeait les efforts de son équipe insuffisants et c'est sous les sifflets que l'arbitre renvoyait tout le monde aux vestiaires. "Il faut tenir, ne pas trop se livrer. des Occasions on en a eu. On en aura encore. Attention aux coups de pied arrétés. Continuez comme ça". C'est par ces paroles que Perrin soutient ses joueurs. Bradja, dont le duel avec André méritait le déplacement, et ses coéquipiers avait bien saisi les consignes. Denis contrait en corner un centre fuyant de De La Quintini. Tiré par Guimard, ce corner débouchait sur une action chaude devant le but rennais. "C'est troyes qui donne la leçon" lance un supporter rennais. Vexés, Denis et ses camarades régissaient par l'intermédiaire de Mahé et Lambert. Enfin Rennes justifiait sa place parmi l'élite sur une reprise de Rekdal sur laquelle Dehon parvenait à dégager en corner. C'est pourtant au moment où l'on avait l'impression que le jeu rennais pesait de plus en plus que l'ATAC allait ouvrir le score. Après un bon relais avec De La Quintini, Laquait recevait une balle en profondeur de la part de Monier. L'ex-nancéien ne se privait pour tromper Pandurovic venu à sa rencontre. C'était du délire dans le camp aubois. Guivarc'h et Mahé sonnaient la charge. Face au sursaut d'orgueil des rennais, la défense champenoise tentait de faire bonne garde. Quand le besoin s'en faisait sentir, Dehon faisait le reste. Face à l'envie d'égaliser des locaux, L'ATAC parvenait à fournir des contres judicieux. Al'image de Maufroy et Merdy. Courant après le score, Rennes conservait le monopole du ballon durant le dernier quart d'heure face à une defense héroique troyenne. Ni la reprise de Carteron et la tête de Lassissi ne feront mouche. Avec un brio énorme, Dehon sauvait deux fois face à Wiltord. La tête de Denis ne donnait rien, tant et si bien que pour la première fois l'ATAC éliminait un club de l'élite et se qualifiait pour son premier huitième de son histoire.