Saison 1996 - 1997

Deuxième Division

-Enfin! Enfin l’ATAC évolue dans la cour des grands. Dix ans à peine après sa création , elle accède au football professionnel , la Deuxième Division. Cette année , il n’est pas question de jouer les gros bras , la mission est d’obtenir le maintien. Pour relever ce challenge , l’entraineur doit palier les nombreux départs de l’intersaison , et non des moindre puisque six titulaires de la saison passée ont quitté le club. Non seulement , PERRIN souhaite un groupe en quantité mais surtout de qualité. Pour cela il fait appel à Marc MAUFROY , joueur expérimenté habitué aux joutes de la Division Deux. Il compte aussi sur l’arrivée d’anciens joueurs de NANCY qu’il a lui même formé : LAQUAIT ET LION. On note les retours de MONIER et TINGRY et l’ATAC compte également sur les prêts de joueurs. Dans ce cas , MERDY ( RENNES ) , MOLINIER ( GUINGAMP ) , DE LA QUINTINI ( SOCHAUX ) rejoignent l’AUBE. Ajouté à cela les arrivées de DI ROCCO , BRAUD , MAURICE , BOISSEAU et GUIMARD on pense que l’ATAC a de bonne chance de réussir son pari.

-Le début de saison s’annonce difficile. L’ATAC disputera son premier match professionel face à SAINT ETIENNE , légende du football français. Le 11 Aout devant les caméras d’Eurosport et devant plus de sept mille spectateurs , l’ATAC entame un championnat marathon. On croit à l’exploit quand DI ROCCO donne l’avantage à l’ATAC à la soixante dixième minute. Mais un pénalty généreux dans les ultimes minutes , concédé par BRADJA , permet aux Stéphanois de repartir avec le point du match nul 2 - 2. Une petite déception règne dans les vestiaires troyens. Mais le malheur ne s’arrête pas là. Quelques jours plus tard , on apprend que la Ligue donne match gagné sur tapis vert à SAINT ETIENNE , l’ATAC ayant alignée DI ROCCO alors suspendu. Il est invraisenblable de faire une telle erreur à ce niveau. Ajouter aux problèmes de sécurité enjandré par les supporter stéphanois ( le grillage ayant céder sous les encouragements violents de ces supporters ) , le début de saison ne sourit guère à l’ATAC. Quoiqu’il en soit , après la défaite à BEAUVAIS et avant la reception de LORIENT , l’ATAC ne compte aucun point. En fait la première victire professionnel de l’ATAC intervient le 20 Aout devant justement LORIENT. L’ATAC l’emporte assez facilement 2 - 0. Après une nouvelle défaite à NIORT ( 3 - 1 ) , l’ATAC reçoit le leader PERPIGNAN, invaincu. C’est au stade de l’Aube que le leader connaitra sa première défaite grâce à un but de MAUFROY peu après l’heure de jeu. On peut considérer que ce succès relance l’ATAC dans un début de championnat très difficile. Par la suite , l’ATAC obtient de très bons résultats ( nul à MARTIGUES , victoire à GUEUGNON , carton face à TOULON ) qui la propulse petit à petit sur le devant de la scène. Après une période d’apprentissage très délicate , l’ATAC a su prendre la mesure de ses adversaire , témoin cette somptueuse victoire chez le leader TOULOUSE 1 - 0 ( but de MERDY ). Mieux le 5 Octobre , grâce à un nul face à AMIENS , l’ATAC prend provisoirement la tête du championnat. Il est inouie de voir le club à ce niveau après les craintes enregistrées en début de saison. Malheureusement , on ne sait par quels moyens , la malchance , l’incertitude , la peur de mal faire vont précipiter l’équipe au fond du trou. Des statistiques accablantes prouvent cette débandade : entre le nul face à AMIENS et la victoire à EPINAL le 22 Mars , il s’est écoulé dix neuf journées ( la moitié d’un championnat ) et l’ATAC n’ gagné que seize points sur cinquante sept possible. Pendants sept matches l’attaque demeurera muette. Certes pour l’ATAC l’objectif n’est pas de jouer la montée mais à ce rythme elle est passée d’une place de leader à la quatorzième place , avec seulement un point d’avance sur le premier relégable. On se demande alors ce qu’il se passe. Un malheur n’arrivant jamais seul , il faut ajouté à cela le refus de la DNCG de laisser l’ATAC engager un joker. Le pire est que sur le terrain , aucune équipe ne domine les Troyens , mieux c’est l’ATAC qui domine ses adversaire mais elle est incapable de faire la différence offensivement. Excepté TOULOUSE , peu d’équipe pratique un meilleur fooball que l’ATAC ( reconnu par la plupart des entraineurs ) et c’est désespérant de voir autant de malchance poursuivre le club.

-Quoiqu’il en soit , à douze journées de la fin , le plan ORSEC est déclenché. Et lors de ces journées , l’ATAC va rencontrer la plupart de ses protagonistes pour le maintien. Mais l’affaire parait mal engagée. Le RED STAR tout d’abord vient s’imposer au stade de l’Aube ( 1 -0 ). Ensuite elle arrache le point du match nul à LOUHANS CUISEAUX grâce à MAUFROY. Mais le plus mauvais des résultats est ce match nul à domicile face à CHARLEVILLE. Une victoire aurait apporter un bon bol d’oxygène mais quand on n’encaisse un but après deux minutes de jeu , il est difficile de refaire surface face à de telles équipes. De plus le calendrier final est très handicapant avec trois déplacements lors des quatres dernières journées. Les deux premiers seront autant de défaites : 3 - 1 à VALENCE et 2 - 1 à SOCHAUX. Le dernier match à domicile se déroule face à LAVAL. La victoire est au rendez - vous. Si bien que pour son dernier match de la saison , l’ATAC jouera son avenir à SAINT ETIENNE. Une victoire et le maintien est assuré. Il n’en sera rien , l’ATAC obtenant un inutile match nul. Pour la première fois de son histoire , l’ATAC est relégué d’un championnat.

-On aura connu une saison complètement folle où l’ATAC aura connu des hauts et des bas. Comment est - il possible qu’un club soit en tête d’un championnat en début de saison et qu’à la fin ce même club se retrouve relégué. C’est incompréhensible. Toutefois un chiffre demeure : dès la première journée , l’ATAC c’est mise en difficulté toute seul. Ce match perdu sur tapis vert coute très , très cher. Il lui coute le maintien. Le seul match nul , acquis sur le terrain , aurait suffit mais dans le cas de l’ATAC , il le condamne. En effet , si on retire les deux points à SAINT ETIENNE pour sa victoire sur tapis vert , les Stéphanois comptent alors quarante neuf points. Si on rajoute le point perdu perdu à l’ATAC , cette dernière compte également quarante neuf points. Si bien que c’est au goal average que l’ATAC aurait obtenu son billet pour le maintien. Mais tout ceci n’est que mathématique et que la réalité du terrain est bien plus sévère. Cette saison ne laissera que des regrets. Et puis comment ne pas remercié ce formidable public toujours aussi nombreux que l’ATAC soit première ou relégable. Il aura montré son soutien à une équipe qui se sentait bien seul. Lors des matches à domicile , il a joué son rôle de douzième homme. Meme à l’extérieur, il y avait toujours un soutien pour le club. C’est magnifique mais inutile , qu’importe , ces gens aiment le football et leur équipe. L’an prochain , l’ATAC retrouvera la compétition amateur et le nouveau National. L’histoire d’amour avec la Division Deux aura été trop courte. Espérons que ce ne soit que partie remise. Cette relégation doit servir au club pour lui permettre de rebondir et pourquoi pas jouer les premiers rôles pour de nouveau accéder à la Deuxième Divison.

Sommaire

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    pts j g n p bp bc dif
01 CHATEAUROUX
76
42
20
16
6
54
27
+27
02 TOULOUSE
75
42
22
9
11
61
32
+29
03 MARTIGUES
67
42
17
16
9
54
33
+21
04 GUEUGNON
67
42
19
10
13
54
47
+7
05 NIORT
65
42
16
17
9
44
36
+8
06 LE MANS
62
42
15
17
10
49
41
+8
07 BEAUVAIS
61
42
15
16
11
43
43
-
08 LAVAL
58
42
14
16
12
48
39
-11
09 LORIENT
58
42
15
13
14
50
50
-
10 VALENCE
58
42
17
7
18
48
53
-5
11 SOCHAUX
57
42
14
15
13
54
47
+7
12 MULHOUSE
54
42
14
12
16
51
49
+2
13 RED STAR
54
42
12
18
12
50
48
+2
14 TOULON
54
42
14
12
16
50
57
-7
15 AMIENS
52
42
13
13
16
44
47
-3
16 PERPIGNAN
51
42
11
18
13
38
42
-4
17 SAINT ETIENNE
51
42
12
15
15
48
56
-8
18 LOUHANS CUISEAUX
51
42
13
12
17
39
52
-3
19 CHARLEVILLE
49
42
10
19
13
37
48
-11
20 TROYES
48
42
10
18
14
36
42
-6
21 SAINT BRIEUC
38
42
9
11
22
32
46
-14
22 EPINAL
26
42
6
8
28
26
75
-49
Maurice face à Lorient. Monier et Laquait face à Martigues
Jezierski face à Laval