Saison 2004 - 2005

Deuxième Division

A l'aube de cette nouvelle saison, la situation est critique. Par décision de la DNCG, l'ESTAC est relégué en National, le passif s'élèverait à 1.5 millions d'euro. Le président Vacelet prend une décision très dur pour lui et quitte la présidence. C'est Thierry Gomez qui prend le relais et il y a du boulot. Tout d'abord il faut trouver un entraineur, le président arrêtant son choix sur Jean Marc Furlan, entraineur de Libourne Saint Seurin. Sa mission est compliquée, très compliquée. Il lui faut redonner confiance à un groupe qui à été maltraité de toute part. Une de ses premières réussites aura été de convaincre Nivet de rester au club. Lors du stage d'avant saison, Furlan transmet son discours et apparement tout le monde y adhère. Reste maintenant la concrétisation sur le terrain.

Pour la première journée, l'ESTAC se rend à Montpellier, fraichement relégué de Ligue 1 et véritable épouvantail du championnat. Et cela démarre fort. Grax, prété par Monaco, égalise juste avant la pause. S'ensuit alors un quart d'heure de folie. Amzine d'une remarquable volée donne l'avantage aux troyens et Nivet grâce à un doublé permet aux troyens de mener 4-1. La fin s'annonce chaude mais finalement l'ESTAC s'impose 4-3. Le sourire et la joie des joueurs font plaisir à voir, une image que l'on avait pas vu depuis longtemps. Après un nul face au promu Dijon, l'ESTAC enchaine avec 4 défaites d'affilées. Si bien qu'au soir de la 6eme journée, l'équipe est relégable, ce qui n'est pas mérité vu l'enthousiasme développé par les joueurs. Par contre la défaite à Nancy fait mal. Les troyens évoluent à 11 contre 9 mais s'incline en fin de match sur un pénalty généreusement accordé. La victoire à Niort est importante pour ne pas entamé la confiance, mais l'ESTAC a du mal à confirmer à domicile. Il faudra attendre la 11eme journée pour voir l'ESTAC s'imposer au stade de l'Aube. Cette victoire lancera véritablement la saison puisque le club enchaine avec 8 victoires en 10 matches, connaissant la défaite dans les deux derby face à Reims et Sedan.

Qu'importe, à la trêve, l'ESTAC fait parti du trio de tête. On se met à rêver. Surtout que le président met tout en oeuvre pour susciter un engouement populaire autour de cette résurrection, en faisant des promotions pour attirer de nouveau le public au stade de l'Aube. Si bien qu'au soir du 17 décembre, c'est noël avant l'heure. Grâce à des prix très attractifs, le stade accueille près de 16000 spectateurs. Ce seront des privilégiés car on assiste à un véritable feux d'artifice : score final 5-5, du jamais vu depuis plus de vingt ans. Après un mois de janvier délicat, l'ESTAC repare sur les mêmes bases et enchainent les séries de victoire, de prestige face au leader Nancy dans un stade comble, de fierté face au voisin rémois. Grâce à une nouvelle série de 5 victoires consécutives, l'ESTAC s'installe en tête du championnat, les matches sont de plus en plus âpre mais on se met à croire à une possible montée en Ligue 1. La victoire au Mans reflète la mentalité de cette équipe. Tel un boxeur, elle encaisse les coups, mais sans cesse riposte grâce à son jeu qui aura été le mot d'ordre toute la saison : le jeu. Se faire plaisir et faire plaisir. Furlan a gagné son pari de redonner une âme à cette équipe à la dérive. De son coté, le président a réussi à rééquilibrer les comptes, à faire venir le public au stade grâce à des prix attractifs. L'ESTAC est de retour et tout le monde s'en réjouit. Le nul obtenu à Brest promet un scénario idyllique.

Une victoire face à Sedan officialiserait le retour de l'ESTAC en L1. Devant plus de 18000 spectateurs, nouveau record du club, le match résume la saison. Une équipe troyenne dominatrice, joueuse et provocant la réussite. Perquis, formé au club, fait explosé le stade à l'heure de jeu. Mais le sanglier est tenace et égalise dans la foulé. C'est finalement Nivet, sur un pénalty dans les arrêts de jeu, qui envoie tout un peuple au paradis. Comme en 1996, une victoire sur Sedan permet une nouvelle accession. Cependant la fête est gachée le lendemain quand on apprend que Angel Masoni, président d'honneur du club et fondateur de l'ESTAC décède. Cette montée lui est évidemment dédié. La lutte en tête est âpre, et l'ESTAC peut même viser le titre. Malheureusement, la défaite à Chateauroux empèchera cette ultime conquête. Le dernier match à domicile s'annonce festif. Bien que n'ayant plus rien à gagner, Montpellier prend ce match très au sérieux ( en souvenir du match aller ! ). Ce sont même les héraultais qui ouvrent la marque. Nivet parviendra à égaliser juste avant la mi-temps. C'est finalement Grax qui va conclure de manière magistrale la saison : un retourné acrobatique à l'entrée de la surface de réparation donne ainsi la victoire aux troyens. Une saison de rêve où l'ESTAC à renouer des liens avec son public ( comment ne pas oublier cette ola de 10 minutes face à Montpellier ! ), redorer l'image d'un club à la dérive au mois d'août et où les joueurs ont prouvé leur attachement à ce club. L'ESTAC a enfin fait son deuil du départ de Perrin. Et comment ne pas souligner le formidable travail accompli par Furlan et son staff. Travail récompenser du titre de meilleur entraineur de Ligue 2. Vivement la saison prochaine.

Sommaire

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Saison dédiée à Angel Masoni

le tricasse d'or

Grax face à Laval et Amzine face à Nancy
La joie après la victoire sur Sedan
   
pts
j
g
n
p
bp
bc
dif
01 NANCY
71
38
21
8
9
54
33
+21
02 LE MANS
68
38
20
8
10
51
30
+21
03 TROYES
68
38
20
8
10
61
48
+13
04 DIJON
57
38
14
15
9
44
34
+10
05 CHATEAUROUX
57
38
14
15
9
51
43
+8
06 SEDAN
57
38
16
9
13
38
38
-
07 GUINGAMP
56
38
15
11
12
53
43
+10
08 MONTPELLIER
55
38
15
10
13
44
39
+5
09 BREST
55
38
13
16
9
38
34
+4
10 LORIENT
50
38
14
8
16
47
51
-4
11 GRENOBLE
48
38
12
12
13
45
50
-5
12 GUEUGNON
48
38
12
12
13
30
40
-10
13 AMIENS
47
38
11
14
13
41
41
-
14 LAVAL
46
38
13
7
17
44
54
-10
15 CRETEIL
46
38
11
13
14
42
38
+4
16 REIMS
43
38
10
13
15
34
55
-21
17 LE HAVRE
42
38
11
9
18
28
42
-14
18 CLERMONT
39
38
8
15
15
34
39
-5
19 ANGERS
38
38
8
14
16
32
44
-12
20 NIORT
35
38
9
8
21
38
55
-17